Lescop

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Résumé du concert

En cet été 2015, Quatre ans ont passé depuis le premier album de Lescop. Une belle lumière claque sur les trottoirs de Paris, et inonde les troquets désertés. Mathieu s’installe dans l’un d’eux chaque jour, un stylo à la main. Il jette sur un carnet des bouts de texte, consigne des choses vues ou lues, notes glanées ici et là. C’est dans cette lumière chaude qu’il composera l’essentiel des paroles d’Echo, album lunaire s’il en est.

L’enregistrement des nouvelles compositions s’est déroulé au cours d’un hiver à vous glacer le sang dans le studio de Johnny Hostile, l’indéfectible alter ego. Ensemble ils posent d’abord sur chaque texte une simple ossature musicale. Sur ces fondations, ils élaborent par la suite pour chacun d’eux une architecture complexe, à la fois organique et globale. Le bruit et la fureur, l’immédiateté du premier album ont cédé la place à une tension intérieure plus maîtrisée, traversée de fulgurances.

Mathieu aime à définir l’album comme « du RNB sous Xanax » « Punk fantomatique » ou « Chanson Lo-Fi ». On peut citer Bowie, le Krautrock même si c’est moins du côté de Kraftwerk que de celui de Neu! ou Taxi Girl première période que la filiation se niche. Si les faiseurs sont légions, Mathieu a su s’en s’inspirer sans verser dans le mimétisme. Et d’ailleurs le voudrait-il que son écriture l’en préserverait, de par sa singularité.